Sur le dossier des ateliers municipaux, il y a deux visions. La municipalité en place a choisi de construire une salle polyvalente à un million d’euros, au milieu d’un espace foncier pourtant entièrement maîtrisé par la collectivité. Ce choix a été fait alors même que deux besoins étaient identifiés : la réhabilitation du centre de secours et le déplacement des ateliers municipaux. En agissant ainsi, ils ont pris une décision isolée, qui a hypothéqué tout projet urbain global sur cet espace stratégique. Nous aurions fait un autre choix. Nous aurions porté un projet urbain global, pensé à l’échelle de l’ensemble du site : de l’habitat, du commerce, des services et des espaces verts publics. Ce projet aurait permis la rénovation et l’agrandissement du centre de secours, pour offrir à nos pompiers de meilleures conditions de travail et leur permettre de rester en centre-ville. Ce projet aurait aussi été vertueux financièrement, en générant des recettes foncières pour la collectivité, au lieu d’un investissement figé et sans retour. Là où ils ont fait un choix ponctuel, nous aurions construit une vision d’ensemble. C’est une différence de méthode.C’est une différence de vision pour Saint-Affrique.